Domaine public ou privé ?
La confusion entre la pêche sur les cours d’eau du domaine public et ceux du domaine privé est souvent faite par les pêcheurs :
Le domaine Privé :
- Ce sont tous les cours d’eau ou plans d’eau traversés par un cours d’eau appartenant à des propriétaires riverains (communes, privés, syndicats de marais…).
- Ils sont propriétaires des terrains qui bordent les rives et de ce fait détenteurs du droit de pêche jusqu’à la moitié du lit du cours d’eau.
- Les propriétaires ne sont propriétaires ni du poisson ni de l’eau.
- Ces propriétaires tout comme les autres pêcheurs doivent être titulaires d’une carte de pêche pour pêcher sur leur propriété.
- Un droit de pêche privé peut être ainsi négocié par une association de pêche (AAPPMA) ou la Fédération via une contrepartie financière et/ou technique (travaux, alevinages….) pour que les pêcheurs puissent accéder à ces portions de cours d’eau.
Le Domaine public :
- Ce sont les cours d’eau domaniaux, donc ceux qui appartiennent à l’état, ou qui sont gérés par des collectivités territoriales (IIBSN dans le sud Vendée).
- La Fédération de Vendée loue les droits de pêche moyennant une cotisation fixée tous les 5 ans et les pêcheurs peuvent ainsi y pêcher avec leur carte de pêche.
- En Vendée, les cours d’eau concernés sont le Lay en dessous de la chaussée de Mareuil sur Lay, la Vendée en dessous de la sous-préfecture de Fontenay-le-Comte, la Sèvre Niortaise ainsi que les estuaires de la Vie et du Jaunay.
- Sur tous les cours d’eau domaniaux de France, et quelque soit le département dans laquelle elle a été acquittée, votre carte de pêche vous permet de pêcher à l’aide d’une seule ligne lancée ou posée, sans carte interdépartementale ou timbre (EHGO,…) supplémentaires.
- Pour résumer le domaine public n’est pas une zone ouverte au public mais une zone appartenant à l’état au sens strict du terme.
- Il est donc conseillé de vous rapprocher des Fédérations de pêche de chaque département pour les connaître précisément.
- En vendée par exemple ces lots de pêche représentent moins de 5 % des cours d’eau